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14-18 en famille
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25 août 2014

DUVERGER

 

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 Le symbole ombré bleu de Mars Mars  pointe vers le détail du parcours du soldat dans la Grande Guerre, qu'il ait été rappelé, incorporé, engagé ou simplement resté "en pays envahi".

 

  • AGPs DUVERGER  :

    • DUVERGER Siméon Alexandre dit Alfred ( Versigny 15/05/1849 - Le Quesnoy 13/12/1933 )
                Marié en premières noces à Villers-Pol le 06/11/1876 à
           GLINEUR Thérèse ( Villers-Pol 08/07/1865 - Villers-Pol 30/05/1880 )
    ils auront 2 enfants : (Voir leur arbre sur Geneanet)

    1. Mars  DUVERGER Alfred ( Le Quesnoy 18/04/1877 - Valenciennes 01/06/1928 )

    2. VENUS DUVERGER Marguerite (Villers-Pol 03/04/1879 - Le Quesnoy 13/05/1881)              


    • DUVERGER Siméon Alexandre dit Alfred ( Versigny 15/05/1849 - Le Quesnoy 13/12/1933 )
            Marié en secondes noces à Le Quesnoy le 28/02/1881 à
      BRACQ Marie Joseph ( Villers-en-Cauchies 27/03/1859 - ? )

           ils auront 2 enfants : (Voir leur arbre sur Geneanet)

    1. VENUS DUVERGER Marie Joséphine ( Le Quesnoy 12/05/1881 - Valenciennes 15/10/1946 )
                  épouse (04/01/1902) DELVAUX Clodomir Alfred ( Crespin 06/02/1868 - ?)

    2. VENUS DUVERGER Marguerite Aline ( Villers-Pol 17/10/1882 - Drancy 04/07/1956)
      •  veuve de BLAS Léon René ( Ghissignies 11/02/1883 - Raismes 20/04/1914),
                 épousé le 24/03/1906 à Le Quesnoy.
      •  épouse (8/7/1920) de Mars  LEROY Paul René (St-Martin/Ecaillon 30/11/1895 - Drancy 16/12/1964)

 

Également : 1 cousin germain au deuxième degré  (son Grand-Père DUVERGER est mon Arrière-Arrière-Grand-Père, DUVERGER Florentin Jean-Baptiste né en 1821).

  • Mars   DUVERGER Georges Adolphe, né le 14 octobre 1888 à Versigny (Aisne),  fils de DUVERGER Florentin Adolphe et de BOIN Adéline.
    "Mort pour la France" le 8 avril 1915 à Verdun.

 


  DUVERGER


 

 

      • DUVERGER Alfred

                    Né en 1877 à Le Quesnoy mon grand-père maternel est de la "classe 1897". N°92 de tirage dans le canton du Quesnoy-sud, il est déclaré " Bon " au centre de recrutement d'Avesnes sous le n° matricule 178.

             Le 16/11/1896 il est incorporé au 4° régiment de Cuirassiers, 3e Escadron, stationné à Cambrai depuis le 19 septembre 1889 dans la caserne Mortier prévue pour quelques 1100 hommes et 600 chevaux, et ce jusqu'à la déclaration de guerre. Matricule au corps 3766,  cavalier de 2e classe à son arrivée, il passe cavalier de 1ère classe le 20/09/1899, éclaireur le 20 juin 1901 et est envoyé en congé le 29 septembre 1901 en attendant son passage dans la réserve d'active prévu le 1/11/1901.

             Certificat de bonne conduite "accordé". Pour une fois le document a été conservé (on peut y voir les ravages dus au ruban adhésif, du moins à sa colle !)

        Certificat de bonne conduite



             J'ai la chance d'avoir plusieurs photos de lui, en uniforme, cuirasse et sabre, au naturel et légèrement colorisé, agrémenté de cuirassiers au galop :

        AD_4C  AD_4C verso

        AD photocoloriée

          • Il a en main un sabre de cavalerie, Mle 1822 de troupe :

            troupe1822

          • On distingue sur son manteau le galon de 1ere classe,
          • Et sur sa manche droite l'insigne des (cavaliers-)sapeurs  92415142 (2 haches croisées).


          • Je possède également un tableau, montrant par collage le cuirassier DUVERGER Alfed chargeant :

            123
            La mise en couleurs personnalisée montre bien son insigne de sapeur.

            cavalier

            • Peut-être (probablement) croisa-t-il à la caserne Mortier un oncle paternel : DEBEVE Antoine incorporé au "4e Cuir" de 1897 à 1900, mais sans savoir, puisque le lien familial (mes parents) n'apparaitra qu'en 1906, et qu'il faudra -quand même- attendre 1929 pour le rendre officiel.

            • Par un autre hasard de la petite histoire c'est dans cette même caserne Mortier, devenue centre de sélection n°2 que j'ai passé ce qu'on appelait alors "les 3 jours", et qui en 1972 n'en duraient plus qu'un et demi. Au cours du séjour on y passait des batteries de tests, physiques (non sportifs !) et intellectuels, pour savoir si on était "toujours bon"...

              Cambrai Mortier



            • Son état signalétique et des services note qu'il a souffert d'une entorse au poignet droit le 6/03/1899, et d'une entorse tibia-péronéo-tarsienne du coté droit le 27/04/1901. Cuirassier n'était probablement pas de tout repos !
                     On a un peu plus d'information sur la seconde blessure grâce à un Certificat de Blessure en Service Commandé conservé par la famille. Établi moyennant 3 témoins, il indique :
              "Le 27 avril 1901 à une heure de l'après-midi, étant à la voltige, s'est tordu le pied droit en sautant à terre et à cheval". Le médecin aide-major de 1ere classe Fache atteste de la blessure.

            • Me reste également sa "patience", petite plaque de bois prévue réglementairement pour l'astiquage des boutons sans endommager le tissu et qu'il avait décorée :

              patience


                  

                 Il a accompli deux périodes d'exercices de 4 et 2 semaines au 4° Cuirassiers en Janvier 1907 et Août 1908. Il passe dans l'armée territoriale le 1/10/1911, la réserve de celle-ci est prévue pour novembre 1917, la libération en 1923 ... ...

          En attendant, devenu territorial, il effectue une période de 8 jours au 1er escadron du train (auto) en mars 1913.

 

      • Rappelé à l'activité (Décret de Mobilisation Générale) le 1/08/1914, son État des Services raconte :
        • il arrive au 1er escadron du train le 16 Août, puis passe
        • au 82e Régiment d'Artillerie Lourde le 21 décembre 1916, il aura obtenu son permis de conduire les automobiles le 29 novembre :

          DAP
          Il ne s'agit hélas pas de l'original, mais de celui établi en janvier 1926 pour la capacité à conduire également les "motocyclettes à 2 roues".
          C'est au guidon de l'une d'elles qu'il décédera dans un accident en 1928.

        • au 19e Escadron du Train le 26 mars 1917,
        • au 20e Escadron du Train le 4 mai 1917,
        • au 5e  Escadron du Train le 30 juin 1917,
        • au 4e  Escadron du Train le 17/2/1918 .

        Il est finalement envoyé en congé illimité de démobilisation le 11/01/1919. Il sera libéré du service militaire le 11/11/1926.

        • Dans son livret militaire figure  la mention suivante, peut-être était-il pressé de rentrer, et on le comprend, mais ce fut "à ses frais" :

           1er ESCon DU TRAIN DES EQges Mres

                Arrivé au dépot du 1er Esc. du train à Lille le onze janvier 1919. Mis en route isolément sur Sebourg. N'a rien touché au titre de frais de déplacement.

          Lille, 11 janvier 1919
          Le trésorier


            
        Sa campagne contre l'Allemagne est validée "aux armées" du 16/8/1914 au 11/01/1919 soient 1610 jours qui comptent double.

        Cependant, un fragile document glissé dans le livret militaire donne une information que ne dévoile pas l'état des services, qui globalise les durées :

        franchissement



        "Soldats des régions envahies qui a franchi les lignes allemandes "

             Recrutement d'Avane (sic pour Avesnes), né au Quesnoy, parti de Valenciennes le 21 Septembre 1914, a traversé les lignes allemandes pour se rendre à Beauvais (Oise) où il s'est présenté au Recrutement de cette ville le 2 octobre 1914. renvoyé à son dépot 1er Escadron du train des Equipages à Ribérac (Dordogne) parti au front le ...

        le 22-3-17
        ...Cantonnement
        <signé illisible>


                         Il faut dire qu'on lui avait donné l'ordre ............ d'attendre !! Le 13 Août on lui remet à Avesnes celui ci-dessous :
        " Le porteur du présent ordre [nominatif au R°] ne se mettra en route pour rejoindre son corps que sur nouvel ordre"

        Ordre

        Et comme on peut le découvrir à la lecture du Journal de Marche de son unité, ce fut assez confus ! L'ordre n'arrivera pas et mon grand-père, rattrapé par les Allemands aurait pu se contenter d'attendre ...... Mais ! Il avait certainement envie de servir, et peut-être que la mort de l'abbé DELBECQUE, fusillé à Valenciennes le 17 Septembre 1914 pour avoir gagné Dunkerque, puis être revenu porteur de documents (dont je ne pense pas que l'on ait su alors qu'ils disaient de rejoindre les unités en France libre) l'aura-t-elle conforté dans sa décision.

        • Il ne le sait pas encore, mais il sera absent 4 ans 3 mois 20 jours : il laisse sa femme et ses 4 filles nées en 1903, 1904, 1906 et le 25/06/1914. Entre les territoires occupés et la France libre, toute communication sera impossible, on peut imaginer l'angoisse.

            Quelques documents photographiques concernent cette période de séparation :
          • Une photo en camion, dans une ville non connue, dans une posture très "Wells Fargo", il faut dire que le camion est américain, un Pierce Arrow ; ce n'est hélas pas une winchester qu'il brandit, mais un fusil GRAS 1874, 11mm, arme qui avait précédé le Lebel et qui était en dotation des "terribles toriaux", gardes voies de communication etc, quand ces derniers n'étaient pas affublés d'un CHASSEPOT 1866 (modifié 74 ?) avec baïonnette yatagan !

            En camion 

            Duverger Alfred en camion

             Des camions Pierce-Arrow sur une route, près de Mantes-la-Jolie (1914)  
             

            Pierce-Arrow
            Bibliothèque nationale de France – Département Estampes et photographie
            Agence de presse Meurisse – Réf. 55.710

                               

             

            93188762

            Fusil Gras MLE 1874

           
          • Une photo de sa famille à Sebourg faite pendant la guerre alors qu'elle habitait rue de Tonvoy (alors 30 route de Valenciennes), fort probablement hors de la connaissance de l'occupant - qui de son coté n'était pas avare de mise en fiche et photos des populations envahies, mais n'aurait certainement pas apprécié les cadres photos que tiennent les enfants .

            05 DANHIEZ DUVERGER 1917

            Les deux adultes sont de gauche à droite :
            Elise DANHIEZ, épouse DELVIGNE, sa soeur Marie DANHIEZ épouse DUVERGER (ma grand-mère) 
            et les 4 filles de celle-ci, de gauche à droite :
            Marie (ma mère) née en 1906, Hélène née en 1914, Jeanne née en 1904 et Marguerite née en 1903.
            La photo a été prise au plus tôt en 1916 (ou 1917)

            Les cadres ne sont pas anodins, et toujours en ma possession, ils représentent
            • Emile DELVIGNE, dans la main de son épouse Elise,
            • Alfred DUVERGER, dans les mains d'Hélène,
            • Felix DANHIEZ, frère ma grand-mère, dans la main de Jeanne,

              Tous trois sont sous les drapeaux, sans que leur famille en zone envahie ait aucune nouvelle :

              DELVIGNE Emile       DUVERGER Alfred     DANHIEZ Felix  

               

             
          • La photo d'Alfred, qui figure ci-dessous, nous est parvenue de façon curieuse, en effet l'expéditeur : Eugène LARCY, prisonnier au camp de Friedrichsfeld, envoie un courrier à sa sœur habitant Marly lez Valenciennes, rue des fabriques, le 2 mars 1916. Rien n'indique que la photo n'est pas celle de l'interessé, et pourtant il s'agit bien d'Alfred DUVERGER. (témoignages de ses filles). L'explication qui s'impose est que cette photo d'Alfred était en possession d'Eugène LARCY qui l'a adressé à sa propre famille qui connaissait la mienne ; la sœur d'Eugène a compris qu'il fallait faire transmettre quand il écrit "j'espère que la photo lui fera plaisir et faites-lui des compliments" sans citer personne. L'autre possibilité, mais plus compliquée à réaliser, est que mon grand-père a eu connaissance du fait que les prisonniers de guerre pouvaient écrire à leur famille en territoire occupé, et qu'il a fait parvenir cette photo à Eugène. Encore fallait-il qu'il sache qu'il était prisonnier et où lui écrire !

            • Ironie, cette carte pourra parvenir via un prisonnier, les communications étant coupées entre zones occupée et libre.

            • J'apprendrai plus tard grâce aux documents en ligne qu'Eugène LARCY, né en 1893 à Haussy (59), soldat au 127e RI, régiment de Valenciennes, est porté disparu au combat de Mesnil-les-Hurlus le 19 février 1915. En réalité il a été fait prisonnier et dirigé vers Friedrischfeld (voir ci dessous). Le 23 mars 1916 il est effectivement dans ce camp d'où il sera déplacé pour le camp de Görlitz dont il a été évacué le 2 mai 1916 pour celui de Lauban maintenant Lubań en Pologne (sources CICR)

            DUVERGER Alfred


                       On remarque, aux doigts d'Alfred DUVERGER, 2 bagues, "artisanat de tranchée", en aluminium - métal nouveau à l'époque - et cuivre, qu'il a ramené à ses filles, et dont il me reste celles de ma mère :

            35 DUVERGER Alfred R° bagues            bague

            Initiales M D mélangées    

                    

                      Parmi d'autres "souvenirs" retrouvés en 2022 : une carte postale adressée par ma grand-mère à Eugène LARCY. Elle est datée du 12 octobre 1915, et l'adresse est celle du camp de Friedrischfeld. C'est donc une autre chronologie qui s'impose : Eugène LARCY a fait savoir qu'il était prisonnier dès 1915, et qu'il avait de "bonne nouvelles" d'Alfred DUVERGER.  Ma grand-mère a rédigé une réponse au dos d'une photo d'elle et de ses 4 filles (photo récente car la plus jeune des filles, née en juin 1914, n'y a pas 2 ans). On peut supposer que ma grand-mère savait que son mari était en France libre.
                      Cependant, comme la carte est en notre possession et qu'elle ne porte aucun cachet de l’occupant, on peut douter qu'elle ait été réellement envoyée. Peut-être (probablement) a-t-elle été refusée par l’occupant car n'étant pas adressée à un membre de la famille. (Lügen verboten !!)
            Elle aurait du être ré-adressée à Alfred DUVERGER, mais encore une fois je doute fortement qu'il puisse n'y avoir aucun cachet. A moins .... que ce ne soit un double, mais les photos étaient rarissimes en zone occupée ...??


              Rédigé sur un cahier Chanteclair enrichi d'une carte et d'un tableau des 86 départements (la France sans l'Alsace et la Lorraine), le JMO du 1er escadron du Train des Équipages Militaires nous conte les difficultés de l'unité à la mobilisation.

1er Escadron du Train des Équipages Militaires
Stationné à LILLE en 1914

Dépôts

Journal de Marche et des Opérations.
Campagne de 1914.
1915
Établi depuis la Déclaration de Guerre par le Major Blanche

 

Journal de Marche des Dépôts
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Période de tension politique

24 Juillet
Le Chef d'Escadron était parti en permission de 30 jours le 24 Juillet et le Major exerçait le Commandement de l'Escadron.

26 Juillet
Une dépêche Ministérielle prescrit le rappel de tous les Officiers Généraux et de tous les Chefs de Corps.

27 Juillet
Une dépêche Ministérielle prescrit le rappel de tous les Officiers

28 Juillet
Le Chef d'Escadron rentre et reprend son Commandement. Les Ordres sont donnés concernant les dispositions secrètes à prendre en cas de tension politique.
L'impression générale est qu'une conflagration est imminente.

30 Juillet
Tous les hommes en permission sont rappelés d'urgence.

31 Juillet
On attend à chaque instant l'ordre de Mobilisation.

1er Août
Ordre de Mobilisation Générale décrété et affiché.

2 Août
A 0 heure premier jour de la Mobilisation.

Mobilisation

Les opérations de la Mobilisation s'exécutent régulièrement comme elles sont prévues au Carnet du Corps plan XVII. L'arrivée des Réservistes et des Territoriaux convoqués se fait parfaitement en ordre. Toutes les formations ont été embarquées à l'heure dite, sauf les C.V.A.X 23-24 et 26 pour des raisons provenant des circonstances de guerre.

La réquisition des chevaux et des voitures a rencontré des difficultés. Elle a fait ressortir une préparation insuffisante et l'oubli du facteur le plus important : le temps. Sur le papier tout semblait parfaitement agencé et prévu : les chevaux et le matériel devaient arriver au quartier tel jour à telle heure. L'exécution n'a pas justifié la théorie ; les détachements se sont présentés avec des retards considérables, souvent en pleine nuit ; ces retards se répercutant d'un détachement sur l'autre, ont rendu très pénibles le contrôle des animaux requis et leur répartition entre les unités. On a du finalement se borner à servir d'abord les compagnies qui devaient partit les premières puis improviser pour les autres.
L'ensemble des opérations n'a pas été compromis, tout a fini par trouver sa place ; mais la réquisition des chevaux et du matériel devra faire l'objet d'une étude spéciale après la guerre. Étude qui sera présentée par le Major. L'effectif des chevaux requis a été de 7000 environ et 2.000 voitures. Sur ces voitures 250 étaient absolument inutilisables.

8 Août
Le Chef d'Escadron Debreil part avec le quartier général du 1er Corps d'Armée à Hirson. Il laisse le commandement des Dépôts à Mr le Chef d'Escadron territorial Lacombe.

12 Août
Le Commandant Lacombe est désigné pour le Grand Parc d'Armée et laisse le commandement des dépôts au Capitaine Blanche, Major.

24 Août à 7 heures
Le capitaine Major reçoit l'ordre d'évacuer les compagnies Territoriales mobilisées cantonnées dans la périphérie de Lille ainsi que les dépôts (personnel et animaux dans la direction de La Bassée Béthune). Il donne aussitôt les ordres suivants aux officiers :
1°  Faire rassembler tous les moyens d'attache et de conduite des animaux.
2° Réunir les hommes sortant de la cavalerie et du Train pour monter un cheval, en couverture si possible, l'Escadron n'ayant plus de selles, plus de bridons, faire prendre un second cheval en main.
3° Rassembler tous les autres hommes par fractions de 50, encadrés, leur laisser mettre les quelques effets de linge, qu'ils possèdent dans une voiture de réquisition..
4° Prendre les archives du Trésorier, les caisses de la Mobilisation, certains dossiers du personnel, quelques caisses de comptabilité, les armes, les munitions placées dans les bureaux et qui allaient être distribuées aux territoriaux. Les cantines des officiers.
5°  Faire jalonner la route à suivre par la colonne pour la traversée de la Ville.

Ces opérations ont été exécutées par une nuit absolument complète. On put rassembler 780 chevaux conduits avec des licols et des moyens de fortune, et quand tous ces moyens furent épuisés, il restait encore 156 mulets et les chevaux indisponibles à l'infirmerie : environ une centaine, qu'il était absolument impossible d'emmener.

L'Escadron n'avait que quelques paires de harnais de réquisition pour les convois du Dépôt ce qui a permis d'atteler quelques voitures. Les voitures pour blessés furent réparties par les médecins de la colonne.

Il était exactement 21h30, lorsque les sections du Dépôt se mirent en marche, à une certaine distance les unes des autres, les voitures en arrière. Le Capitaine Commandant, parti le dernier, fit fermer les portes du quartier St Ruth et resta en arrière de la colonne.
Les compagnies 23-24-25 et 26 dont il est question comprenaient : 12 officiers, 1080 hommes de troupes, 1260 chevaux et 540 voitures, elles avaient été prévenues, par note de service portée rapidement, de s'éclairer pour éviter la rencontre d'autres colonnes et l'encombrement.

Les dépôts comprenaient : l'Etat-Major de l'Escadron soit :

Effectif des Dépôts du 1er Escadron du Train des Equipages Militaires à la date du 24 Août 1914 (départ de Lille)

Officiers : 8
MM Blanche : Major ;Frété : Lieut-Trésorier ; Lefebvre : s-Lt Habillement ; Delpech : Lt de réserve ; Bonduelle : Lt Territoriale ; Richardeau : s-Lieut actif.
Docteurs : Meurisse, Aide major de 1e Classe ; Lévèque, Aide major de 2e Classe

Sous Officiers, Brigadiers, Conducteurs : 1391
Chevaux : 780
Voitures : 13



              Le voyage se fait à pied depuis le Quartier Saint-Ruth à Lille jusque Vernon par étapes de 20 à 30 Km :

Agrandir le plan

               L'essentiel des troupes est ensuite conduit en train de Vernon (le 4 septembre) pour Limoges et finalement Périgueux (atteint le 10 septembre après un long détour)


Agrandir le plan

  Entre le 10 et le 20 septembre il est arrivé en gare de Perigueux 4250 territoriaux et Réservistes territoriaux du 1er Escadron du train évacués des Régions du Nord envahies par les Allemands.

2095 seront à Ribérac.

 

           

 

            Ce n'est que le 2 Octobre qu'Alfred DUVERGER se présente à Beauvais, il arrivera bien après le flot de ceux que l'avance ennemie avait poussé vers le sud. A noter qu'il s'est présenté à Beauvais, que la manœuvre de l'Armée allemande avait épargné, et qui était probablement la première grande ville libre rencontrée, avant d'être envoyé à Ribérac

 

            Une question reste en suspens, en discutant avec d'autres passionnés de la Grande Guerre, j'ai eu un doute sur l'un des personnages de la  photo que l'on m'a communiqué  :

 

3° escadron du train pe A D

 

            Le gabarit, la moustache et surtout le fait que parmi les autres soldats le premier à gauche, identifié comme aïeul de mon correspondant, appartenait au 3°ETEM, et quoi de plus normal que des rencontres entre conducteurs ....??
Alors, à votre avis, Alfred DUVERGER est-il sur cette photo ?


      • Comme bon nombre de combattants, il aura droit à au port de la Médaille Interalliée dite "de la Victoire" créée en 1922 pour tout militaire ayant servi au moins 3 mois, et dont un modèle existe pour chaque pays allié.

        DAMIV

        Que je possède avec sa miniature :

        DAM                           DAMm

 Retour à la liste.


 

 

 

      • LEROY Paul René

             Né à St-Martin sur Ecaillon  le 30/11/1895, il est "de la classe 1915", il faut cependant croire qu'il a avancé jusque Boulogne-sur-Mer à l'arrivée des Allemands, puisqu'il s'engage volontairement "pour la durée de la guerre" à la mairie de Boulogne-sur-Mer le 16 octobre 1914, matricule 992  : il a donc encore 18 ans.

             Affecté au 141° Régiment d'infanterie, stationné avant-guerre à Marseille et Salon-de-Provence.  Il arrive au corps comme soldat de 2° classe le 20 octobre 1914 sous le matricule 8545 pour y suivre l'instruction. L'analyse de son décompte de campagne montre qu'il ne sera considéré "aux armées" que le 5 février 1915, date à laquelle il est déjà passé au 58e RI depuis 3 jours.  Le régiment est dans le secteur Béthincourt - Moulin de Raffécourt - Forges, le long du Ruisseau des forges, où il alterne avec le 40e RI.
                          Je ne sais s'il a participé à l'opération du 21 février 1915, sinon il en a été le témoin, ce fut une de ces opérations dont le bilan est effrayant, d'autant que le résultat en est tout à fait nul :

        boishache
        Cette carte du secteur où se trouve le 58e RI (clic pour agrandir, puis afficher l'image)
        montre les positions, dont le bois triangulaire en haut à gauche, en hache au centre,
        en U le long de la route qui longe le moulin de Raffécourt et va de Béthincourt à Forges
        .
        (Merci à C.C.)



         JMO du 58e RI

        20 Février 1915
             L'ennemi lance à plusieurs reprises des bombes sur le secteur C. pendant la nuit une vive fusillade éclate à plusieurs reprises, le calme est rétabli chaque fois grâce à notre artillerie. A 22h le colonel reçoit l'ordre particulier 75 prescrivant une attaque d'une compagnie sur le boyau ennemi qui part au nord du Bois en Hache et se dirige vers l'ouest. L'attaque sera précédée d'une préparation par l'artillerie. D'après les ordres complémentaires, l'attaque partira à 14h30 de la tranchée 10 (11e Cie) et de la tranchée à la lisière nord du Bois en Hache. La direction de l'opération est confiée au capitaine de Frayssinet qui reçoit les ordres du colonel entre 23h30 et 1h du matin. Une section de la 8e Cie est envoyée en renfort au Bois en Hache.

        21 février 1915
             la section du Génie 15/2 arrive au Bois en Hache à 3h50 et pratique immédiatement des ouvertures dans nos réseaux de fil de fer. A 8h le capitaine de Frayssinet rend compte que les allemands ont considérablement renforcé leur réseau de chevaux de frise en avant du point à attaquer. Vers 13heures, quelques coups de réglage de l'artillerie. La préparation pour le canon commence à 14h. A 14h24 le tir de l'artillerie s'étant ralenti les sections du Lt Mouret (11e Cie) et du Lt Castello (8e Cie) Bois en hache, sortent des tranchées d'un seul élan, avant même la chute de la 2e fusée signal. D'un seul bond elles atteignent les réseaux de fil de fer et de chevaux de frise ennemis qu'elles trouvent intacts, l'artillerie n'étant pas parvenu à les démolir. La elles sont couchées à terre par la fusillade à bout portant de la tranchée allemande ; les deux officiers, un grand nombre d'hommes tombent devant ces défenses infranchissables. Le sous-Lt Goyet (9e Cie), n'écoutant que son courage enlève alors sa section de sa propre initiative. Il est tué, sa section vient comme les deux autres buter contre les réseaux intacts de l'ennemi. Le capitaine Lapenne, commandant la 11e Cie juge qu'il est inutile d'engager dans ces conditions une 4e section.

             Sur la demande du capitaine de Frayssinet la Division accorde l'autorisation d'amener en arrière les survivants des sections d'attaque lorsque la nuit sera venue, ce qui est fait.

            Vers 18h30 une contre attaque allemande est arrêtée par les feux de la tranchée 10. L'enlèvement des blessés et des morts se poursuit toute la nuit. A 21h une 2e section de la 8e Cie et une de la 10e sont envoyées en renfort dans le centre D. Une section du génie vient également rétablir et améliorer le réseau de fil de fer.
             Le reste de la nuit est calme

        Pertes :  Tués : 2 officiers, 1 s/officier, 8 soldats
                       Blessés : 3 s/officiers, 34 soldats
                       Disparus : 1 officier, 1 s/officier, 25 soldats

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            Paul LEROY sera muté au 46e RI le 5 mars 1915 par décision du Général commandant le 15e Corps d'Armée. Il est nommé soldat de 1ere classe le même jour, puis caporal le 27/05/1916.

             Blessé le 23 septembre 1916 par éclat d'obus, il est évacué et ne reviendra au 46e RI que le 30 avril 1917.

        Clic, puis afficher l'image pour la taille réelle.
        Carte extraite du JMO de la 125° D.I. septembre 1916.
        Secteur de Bouchavesnes où sera blessé Paul LEROY
        .
        En plus clair les lieux cités ci-dessous.



         JMO du 46e RI

        21 septembre 1916
             Dans la nuit du 20 au 21 le 3e Bataillon ( avec le Lt. Colonel) quitte le bois Marrière et retourne au bois Aiguille.

            Le 1er Bataillon occupe La Brioche et la tranchée de Bouschavesnes, le 2e Bataillon reste aux abords de 760.
        Pertes :  Officiers tués : 1
                      Troupe , Tués : 2, Blessés : 5

        22 7bre
            Dans la nuit du 21 au 22 le P.C. du Colonel est porté route de béthune (poste occupé par le Lt.Colonel commandant le 331e).
            Le 2e bataillon quitte ses emplacements aux abords de 760 et se porte au bois Marrières.
             Le 3e Bataillon relève à Bouchavesnes un bataillon du 331e
        Pertes :  Officiers 2 blessés
                      Troupe 11 tués, 38 blessés

        23 7bre
             En exécution de l'ordre d'attaque de la Division du 31 7bre 1916 N°122/oP le Lt.Colonel Lemenestrel
        [venant du 43°RI] qui arrive au P.C. de la route de Béthune à 7h pour prendre le commandement du régiment fait son ordre d'attaque, donne des ordres de détail (pièces annexes)

             La situation du Régiment est alors la suivante :
                   1er et 3eme Bataillons à Bouchavesnes
                   2e Bataillon au bois Marrière

        Pertes : Troupe : 1 tués, 14 blessés
                      Officiers : Néants

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             Il rejoint le 30 avril 1917 le 46e alors "en campagne" dans la région de Craonne (Bois de Beaumarais) dans l'Aisne puis dans l'Oise, face à la tentative allemande de percer jusqu'à ce qu'il soit dirigé sur le dépôt de Romorantin où il arrive le 8 avril 1918 pour instruction de la classe 1919 ; il est redirigé vers le 46e RI aux armées le 31/01/1919.

             Envoyé en congé illimité le 25/08/1919 par le D.D. du 127° RI à Valenciennes, 2e bataillon de chasseurs mitrailleurs, il est finalement affecté spécial au titre de la Compagnie des Chemins de fer du Nord, subdivision complémentaire, 5e section des chemins de fer de campagne en date du 5/01/1925.

        Ses campagnes contre l'Allemagne sont ainsi décomptées :
        • Intérieur du 16 octobre 1914 au 5 février 1915
        • Aux armées du 5 février 1915 au 23 septembre 1916
        • Intérieur, blessé de guerre, du 23 septembre 1916 au 30 avril 1917 (compte double)
        • Aux armées du 30 avril 1917 au 24 Août 1919

        Son acte de décès le 16/12/1964 indique qu'il était titulaire de la Croix de guerre 14-18, peut-être gagnée à l'occasion de sa blessure.

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      • DUVERGER Georges Adolphe

             Né le 14 octobre 1888 à Versigny ( Aisne) il est de la classe 1908, inscrit sous le n° 138 au canton de La Fère, il est classé dans la 1ere partie de la Liste par le conseil de révision de 1909 sous le n° Matricule  281. Il est incorporé au 94e RI stationné à Bar-le-Duc le 7/10/1909 et soldat de 2e classe le dit jour.

        Bar-Le-Duc_Caserne_Excelmans[1]



             Passé dans la réserve de l'armée active au 164e RI "par organisation" le 8/10/1911, certificat de bonne conduite "Accordé". Il effectue une première période de 3 semaines en septembre 1913.

             Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale et arrive au corps le 2/8/1914.


             Le 164e RI, caserné à Verdun et Longwy en 1914 est affecté à la Défense de la forteresse de Verdun.  On le retrouve successivement à
        • Bezonvaux, Damloup, Souville, Romagne, côte de Morimont, Azannes, bois d’Ormont, Étain (fin août)
        • la bataille de la Marne : Julvécourt, Souilly, Ippécourt
        • puis la Woevre  : Pintheville, Riaville, Marchéville
        • et retour à Verdun : l’Herbebois, ferme St André.

                      C'est au combat de la ferme St André que Georges DUVERGER est blessé une première fois le 24/10/1914 (avis du Ministère de la guerre N° 7810 du 4/11/1914)



        Herbebois
        Secteur de la ferme St André et Herbebois



         Journal de Marche et Opérations du 164e RI

        23 octobre 1914
             Les travaux d'organisation de la corne S.E. du bois de la Wavrille (9°Cie), de la ferme Saint-André (5e Cie) du petit bois des bouleaux, du ravin N. d'Herbebois (6e, 7e et 8e ) et des lisières E et S.E. de ce bois (12e et 11e) sont poursuivis toute la journée.
             L'ennemi n'a montré aucune activité, se contentant comme la veille,  d'envoyer quelques obus sur a ferme de St André et dans le ravin, aux abords de la route du Cap de Bonne Espérance.
             Les circonstances favorables (état d'avancement des travaux et direction de l'ennemi) permettent de dégager 2 tours de service : le 2e Btn est maintenu pour la nuit sur ses emplacements. Les 1ère et 2e Compagnies occupent ornes avec une demi-compagnie sur la croupe au sud d'Herbebois; l'autre moitié du 1er Btn cantonne aux chambrettes, le 3e Btn à Louvemont (ordre n°3)
             Vers 19h, une trentaine de fantassins allemands sont venus faire une démonstration sur Ornes. Ils ont été repoussé par le feu. A cet événement se bornent les incidents de la journée.

        24 octobre
          Aucun évènement saillant dans le courant de la journée. Une batterie de 77 a tiré l'après midi sur la ferme St André une quarantaine de shrapnells qui ont blessé quelques hommes à la 5e Cie et causé deux morts dans cette unité.
             Vers 21h, un lancement de fusée fait redouter une entreprise nocturne de l'ennemi. La nuit n'a été troublée, cependant, que par quelques tirailleries vers une heure du matin dans la direction de St André. une pièce de 77, qu'on a amenée à petite distance au nord de Vaux-Hardelles, a tiré lentement sur la ferme, tandis qu'un obusier battait par intervalles le ravin au N. du bois des Fosses.

           
        •     Une information se dégage de cette rédaction, les blessés du 24/10 appartiennent à la 5e Cie - du 2e Bataillon-, Compagnie à laquelle devait appartenir Georges DUVERGER.
        •      On n'est encore qu'en octobre 1914, mais le rédacteur montre déjà un calme routinier devant les évènements :
          "Aucun évènement saillant dans le courant de la journée (..........) blessé quelques hommes à la 5e Cie et causé deux morts dans cette unité."
          C'est déjà le quotidien dans le secteur de Verdun.

        On sait pas quand Georges DUVERGER est revenu de convalescence, mais il a rejoint le 164e RI qui en 1915 se trouve successivement :
        • dans les secteur d’Ornes de janvier à mars
        • en Woëvre : Herméville-Etain : fermes du Haut Bois et de l’Hôpital, en avril.

             Il sera de nouveau blessé -par balle- au combat d'Herméville-Etain le 7 avril 1915 (avis 25050 du 17/4/15). Il décède le lendemain 8 avril à l'hôpital temporaire n°4 de Verdun. (avis 2859 B.I. du 21 avril 1915).

        DUVERGER G A MDH

              Depuis 1912 il habitait à Reims, et depuis le 27 juillet 1914, 54 rue Lecointe, ce qui explique la transcription de son acte de décès dans cette ville.

        • Son nom figure dans le livre d'or de la ville de Reims (source Mémorial-Genweb merci à A.G.) parmi les 3108 qui ne sont pas gravés sur le monument mais inscrits sur un parchemin scellé dans celui-ci, de même que dans le Livre d'or du Ministère des Pensions :

          Livre d'or Reims DA

          DUVERGERGLO


              L'hôpital temporaire N°4 se situait se situait au collège de filles Margueritte (200 lits, 5 médecins et 90 infirmiers) actuellement Lycée Jean-Auguste Margueritte (général de division mort en 1870).

        hopital N°4    HT4 cloitre    HT4 Verdun

         

        Hermeville-Etain
        Carte du secteur Herméville-Etain en 1915



        Journal de Marche et Opérations du 164e RI

        6 avril 1915
            (..... les journées des 5&6 avril ont été chaudes.....)
        Pour la nuit les dispositions suivantes sont prises  : le 1er Bataillon sur ses positions de la veille restitue à la 12e compagnie le peloton qu'il en avait reçu. 2° Bataillon , 5e Compagnie  la tranchée des "deux routes" et à l'Hopital , 7e Compagnie cote 219 , 6e et 8e Compagnies en seconde ligne.
        3e bataillon : 10e Compagnie au haut-Bois, liaison vers Jean de vaux avec les troupes du 2e secteur, 11e et 12e Compagnies aux tranchées E de 220, 9e Compagnie en Réserve à Herméville.
             L'Hopital, 219, et le Haut Bois sont organisés défensivement et les tranchées retournées dès la nuit du 6 au 7. Des tirs de barrage d'artillerie sont organisés

        7 avril
             L'ennemi n'a réagi que par son artillerie et a bombardé sans discontinuer 221 et 219..
             Il a plu toute la nuit et la situation des troupes, qui ne sont pas abritées, est particulièrement pénible.
            Du fil de fer a été distribué aux bataillons pour créer des défenses accessoires en avant de nouvelles positions.
             Les allemands canonnent toute la journée nos positions.  une mitrailleuse ennemie, installée dans le clocher de Warcq, gène les défenseurs de 221.  Warcq et Fontaine au Rupt sont bombardés par l'artillerie du 2e secteur.

        Pertes : 1 Tué et  5 Blessés.

          
        Georges DUVERGER est selon toute probabilité, l'un des 5 blessés.

        Hermeville-Etain devastes
        Carte du secteur montrant les zones dévastées (ocre et rouge)




        Ses campagnes contre l'Allemagne sont ainsi décomptées :

        • Aux armées du 02/08/1914 au 24/10/1914
        • A l'intérieur  du 25/10/1914 au 08/04/1915
        Une question se pose : pourquoi a-t-il été tué "au combat" s'il n'était pas "aux armées" ???

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